GKS Katowice
Yeux globuleux et maillot du club sur le dos, « l’humain » GieKSik est la mascotte du GKS Katowice et peut-être même la plus populaire du pays. Il faut ire que GieKSik est présent aux matchs de foot mais aussi à ceux de volley-ball ou de hockey sur glace. On a pu le voir aussi lors de certaines étapes lors du tour de Pologne. Sa popularité peut aussi s’expliquer par le fait qu’il ressemble aux héros Bolek et Lolek, dessin animé resté le plus populaire dans l’histoire du pays.



Resovia Rzeszow
Wojwonik aka le guerrier maltais est depuis mars 2022, la nouvelle mascotte du Resovia en lien avec le blason du club qui arbore la croix de Malte et l’histoire du club.

LKS Lodz
Parfois surnommés « les chevaliers du printemps », en toute logique, la mascotte Bodzio n’est autre qu’un…chevalier !
Ce célèbre surnom a été donné aux joueurs en 1957 par Jerzy Zmarzlik, journaliste de « Przegląd Sportowy » après un match sensationnel remporté 5-1 face au Górnik Zabrze. Fait intéressant, ce surnom remonte en fait à l’année 1932 lorsque Zmarzlik le futur journaliste alors âgé de douze ans quittait le stade après une victoire du ŁKS 6-0 face Ruch et a entendu une conversation entre deux vieux messieurs qui conversaient entre eux et expliquaient que les joueurs de leur équipe étaient des « Les Chevaliers du Printemps » mais ajoutaient « qu’en automne, ils mettraient à peine un pied devant l’autre… ». Jerzy Zmarzlik s’est souvenu de ses paroles un quart de siècle plus tard et en a fait un titre de presse resté dans toutes les têtes depuis.

Odra Opole
Toujours dans le registre des mascottes guerrières, l’Odra Opole a opté pour le viking OKAESIAK. Pour copier le SM Caen ou est-ce en référence avec les guerres polono-suédoises ?

Chroby Glogow
Le club qui a manqué de peu l’accession à l’élite à l’issue des matchs de barrage de la saison 2021-2022 a le frère du légendaire Tigrou (on ne reviendra pas ici sur le lien passionné qui existe entre les Polonais et Winnie l’Ourson…) en guise de mascotte en la personne de Tygrysek. Bien entendu orange et noir, aux couleurs du club !

GKS Tychy
Comme pour de nombreux clubs, le choix de la mascotte du GKS Tychy est le résultats d’un vote des enfants en avril 2015. Ils ont opté pour le Loup nommé Tysek qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son homologue du Widzew Lodz.

Zaglebie Sosnowiec
Énorme manque d’inspiration chez les Silésiens du Zaglebie qui ont opté pour une mascotte « ballon » digne de celles des coupes du monde des années 1980-1990.

Gornik Leczna
Le Górnik Łęczna a sans doute la mascotte la plus laide de Liga II : Bogdan le Dzik (sanglier)

Bruk bet
L’entreprise Bruk-Bet (vente de matériaux de BTP) a choisi l’éléphant comme animal emblématique, ce même animal que l’on trouve aussi sur l’écusson du club et en grand, en béton, dans l’enceinte du stade. Normal donc que le słoń (éléphant) soit la mascotte du Termalica.

Arka Gdynia
L’Arka Gdynia qui vient tout juste de rater l’accession dans l’élite a un Śledź/ le magnifique hareng – gris, jaune et bleu en guise de mascotte. A Lorient c’est les Merlus et à Gdynia du coup, c’est le hareng. Tout un programme…

Orzeł Adlerek – Ruch Chorzów
La mascotte du club de Chorzow est sensée être un aigle mais ressemble avant tout un poussin jaunâtre. Cet « aigle » a beau avoir un petit nom (Alderek) il ne ressemble vraiment, mais alors là vraiment à rien et surtout pas à un aigle …

Reksio – Bielsko-Biala
Le chien Reksio était un héros d’une série animée polonaise, créé par Lechosław Marszałek alors directeur du Centre d’études cinématographiques (consacré plus spécifiquement aux dessins animés) de Bielsko-Biala. Quand le club de la ville a cherché une mascotte, c’est le clébard local qui a fait l’affaire.

Smok Wawelski (le dragon du Wawel) – Wisła Kraków
Le mythe à l’origine de la création de Cracovie raconte qu’un dragon avait capturé et enfermé dans sa grotte la fille du roi Krakus. Le roi dit alors « celui qui délivre ma fille aura le droit de l’épouser (big up aux droits des femmes) et je lui ferais bâtir un château sur la colline du Wawel ». Un petit cordonnier nommé Kuba (comme Błaszczykowski)eut l’idée de prendre une carcasse de mouton, de la remplir de souffre et de la mettre devant la grotte du dragon qui sommeillait. A son réveil, le dragon avale la brebis-piège posée là par le petit cordonnier, s’enflamme alors(auto-combustion spontanée) et le petit cordonnier délivre la princesse…
Paradoxe, ce n’est pas le petit cordonnier malin qui est devenu symbole de la ville et du Wisla mais c’est le dragon …
