Décédé en mars 2009, Zbigniew Gut aurait fêté ses 70 ans cette année. Retour sur le plus français des Aigles de Gorski.
Après de larges victoires face à la Colombie (5-1) et au Ghana (4-0) et une qualification facile des Polonais lors de la phase de poules du tournoi olympique Munich 1972, le troisième et dernier match du groupe D face à l’Allemagne de l’Est était l’occasion de faire tourner l’effectif et marquait la première apparition sous le maillot rouge et blanc de Zbigniew Gut alors joueur de l’Odra Opole. Au tour suivant Gut jouait face au Danemark et à l’URSS. Enfin, Zbigniew Gut disputait l’intégralité de cette finale olympique victorieuse face à la Hongrie (2-1 doublé de Deyna). Ce groupe champion olympique constituait la grande ossature de celui qui irait à la Coupe du monde en Allemagne en 1974.
Lors de l’épopée allemande de 1974, Gut rentra à la 72ème minute du deuxième match des Polonais face à Haïti alors que les Rouges et blancs menaient déjà 6-0 (score final : 7-0). Titulaire, Gut disputa l’intégralité du premier match du deuxième tour face à la Suède. Cette apparition marquait la dernière sélection du joueur né à Wymiarki, près de la frontière allemande.
La suite de la carrière de Gut se passe au Lech Poznan qu’il quitte après 80 matchs et 5 saisons direction Paris. En 1980, Gut signe au Paris FC alors en seconde division, le temps d’une saison avant d’aller au Stade français tout juste promu en deuxième division lors de la saison 1981-1982. L’année suivante, Gut reste passe de Paris à Saint-Ouen et rejoint le Red Star, lui aussi en D2 entre 1982 et 1984 avant d’aller finir sa carrière à Saint Jean de Maurienne.
Loin du ‘bling-bling’ d’un Deyna ou de la grande gueule de Tomaszewski, Gut reste un joueur très discret des Aigles de Gorski et sans doute le joueur le plus parisien des Polonais…