Il est grand (1m90) il est blond et trimbalait sa bonne tête de polak sur les terrains de Série A depuis près de six ans. Fraîchement arrivé à Monaco, c’est à présent dans l’hexagone que Kamil Glik va montrer ses talents de solide défenseur.
C’est le 3 février 1988 que le (alors) petit Kamil a vu le jour à Jastrzębie-Zdrój (sud-ouest de la Pologne, non loin de la frontière tchèque) C’est dans sa ville natale qu’il commence le foot avant de rejoindre l’école de football de la ville voisine de Wodzisław Wodzisławska – Szkoła Piłkarska Wodzisław Śląski (WSP). Après un court passage au Silesia Lubomia, il décide de partir à l’étranger en 2006, en Espagne, avec son collègue de club Kamil Wilczek (qui évolue actuellement à Brondby) et les deux compères atterrissent dans le club d’Horadada. A peine une saison plus tard, Wilczek file à Elche et Glik est repéré par … le Real Madrid où il retrouvera un autre compatriote, Krzystof Krol. Après quelques matchs avec l’équipe C du Real, Glik retourne au pays et rejoint sa Silésie natale et le Piast Gliwice pendant deux ans où il s’impose rapidement (26 matchs la première saison et 28 la seconde) et devient même buteur (deux buts lors de sa seconde saison au Piast).
En 2010, Glik quitte à nouveau la Pologne et signe à Palerme où il ne joue que quelques matchs de coupe d’Europe (aucun en championnat) et est prêté à Bari dès le mercato hivernal. Consolation pour Glik, il connait ses premières sélections, en août, face au Cameroun puis en décembre contre l’Equateur.
Après l’épisode Palerme/Bari, Glik reste en Italie et part au Torino où il devient une pièce essentielle de l’équipe et pilier de la défense et joue plus de 150 rencontres (pour 12 buts) en cinq saisons.
Arrivé à Monaco au mois de juin pour plus de 15 millions d’euros (selon certaines sources) après un Euro plus que convaincant de sa part, nul doute que Glik brillera par sa solidité, la percussion de ses interventions défensives et son jeu de tête sur les coups de pieds arrêtés.
BOISKO 